Robert Grégoire

SAINT-ÉVARISTE


Robert a vu d’un bon oeil la naissance de la MFR, en 1999. « Dans la région, la main-d’œuvre agricole et forestière manque, dit-il. La MFR prépare une main-d’œuvre qualifiée. Les étudiants apprennent la théorie et la pratique en même temps. Ils sont compétents dès leur sortie de l’école. »

Robert et son épouse, Francine Lachance, gèrent une entreprise qui comprend un élevage vache-veau (41 vaches) et un élevage de poulets à griller (14 600 poulets). L’éleveur n’a pas été difficile à convaincre pour devenir maître de stage. « Je le vois comme un devoir à accomplir, dit-il. Ces jeunes-là sont notre relève. Plus tard, ils prendront notre place. »

Le goût d’enseigner motive tout autant Robert. « Accueillir un stagiaire, c’est un genre de défi, dit-il. Celui de réussir à transmettre son savoir. Je me sens comme un professeur, sauf que j’enseigne la pratique plutôt que la théorie. »

L’éleveur insiste sur le fait qu’un stagiaire n’est pas un employé. « On est deux, mais à la fin de la journée, on n’en a pas fait plus que si un seul travaillait. On s’arrête souvent pour échanger et pour analyser. »

Le couple accueille même chaque année un stagiaire provenant de France. « Nous recevons pendant un mois un étudiant de la MFR de Beaumont-Les-Autels, qui se trouve dans le centre de la France », indique Robert. Pas de doute, le plaisir est au rendez-vous!